Wonderful Days
La terre a été submergée par les eaux, mais la cité d'Ecoban tire profit de la pollution afin d'en tirer toute l’énergie possible. Seulement, non loin de cette cité, les marriens vivent dans un monde reculé sans ciel et sans soleil (à cause de la pollution). Mais la révolte est proche... Un marrien, exilé d'Ecoban, entend bien faire régner la justice... afin que le peuple puisse voir la beauté d'un ciel bleu.
Les images de synthèse sont pour moi peut-être trop visibles mais il faut admettre que c'est un bonheur total pour les yeux !
Il y a une chose dont il faut parler ! C'est cette représentation contemplative que seuls les coréens savent faire (cf Oseam). On reproche d’ailleurs à Bee Train (studio d'animation japonais) leurs scènes tellement lentes qu’elles feraient dormir n’importe quel insomniaque ! Hors dans Wonderful Days, ces scènes sont si belles qu'on aimerait arrêter le temps afin d’observer davantage ce monde futuriste imaginé avec brio.
Vous l'aurez compris, j'ai été agréablement surprise par Wonderful Days. D’ailleurs il est trop court ! Et puis, que fait-on de la technologie lorsqu’on est incapable de la partager ? lorsqu’on ne connaît même pas ce que sont ces purs instants de plaisir à observer le ciel ? Bravo pour ce scénario : s’il n’est pas original, il a l’avantage d’être maîtrisé.